Quels sont les situations visées ?

Sont visées les situations où

  • les laboratoires  ont perçu un investissement public direct de R&D de l’État et/ou des collectivités publiques pour les médicaments inscrits sur la liste des spécialités remboursables et/ou des spécialités agréées aux collectivités et/ou des spécialités rétrocédables
  • les laboratoires  ont perçu un investissement public direct de R&D de l’État et/ou des collectivités publiques pour les médicaments ayant vocation à être inscrits dans les 5 ans à compter du 31 janvier de l’année de déclaration sur la liste des spécialités remboursables et/ou des spécialités agréées aux collectivités et/ou des spécialités rétrocédables : Cela concerne donc les demandes d’inscription déposées ou ayant vocation à être déposées dans les 5 ans à compter du 31 janvier de l’année de déclaration

La question reste de savoir ce que recouvre exactement la notion d’investissement public direct de R&D ? Des précisions seront sans doute apportées sur le périmètre exact de cette déclaration. Ne devraient pas être inclus les avantages fiscaux comme le crédit d’impôt recherche qui sont considérés comme un soutien public indirect. Peuvent en revanche être inclus les travaux menés par les entreprises et soutenus par des organismes publics de financement tels que Bpifrance ou l’Agence nationale de la recherche

Quelles modalités de déclaration ?

Il s’agit d’une transmission annuelle (avant le 31 janvier) par voie dématérialisée au CEPS des montants perçus au titre de l’année précédente.

On attend un arrêté fixant les modalités de transmission par voie dématérialisée.

 Le devenir de ces déclarations?

Le montants déclarés feront l’objet d’une publication  par entreprise dans le rapport annuel du CEPS (on comprend dès lors qu’il y aura un montant global par entreprise sans ventilation  des différents montants perçus…).

La première déclaration devrait être réalisée avant le 31 janvier 2022 (pour l’année 2021).